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Conférence des "Mardis de l"histoire de Paris" : Montparnasse, l’Art Nouveau et l'Art Déco en fête - date confirmée

Conférence des "Mardis de l"histoire de Paris" : Montparnasse, l’Art Nouveau et l'Art Déco en fête - date confirmée

Attention, conférence organisée à l'Hôtel de Ville de Paris, rue Lobeau, salon Bertrand, dans le cadre des "MARDIS DE L'HISTOIRE DE PARIS", date confirmée.

Entre 1900 et 1930, des artistes venus d’horizons différents ont fait passer Montparnasse et ses abords à la postérité culturelle.

Le carrefour Vavin est devenu le centre du monde.

Cette conférence révélera cette effervescence, celle de l’architecture Art Nouveau et Art Déco qui a marqué le paysage urbain : ateliers d’artistes, immeubles de rapport, HBM, églises et édifices publics mais aussi les bars, dancings et restaurants : Le Select, la Coupole, la Closerie des Lilas… Les réalisations sont signées par des architectes connus, tels Henri Sauvage, Michel Roux-Spitz ou Louis Sue, et par d’autres tombés dans l’oubli mais dont le talent est grand.

C’est tout un pan de la légende du Paris cosmopolite et artistique de la première moitié du XXème siècle qui sera mis en valeur par les conférenciers.

Image : détail d'une publicité pour le bonnetier André Gillier dans Art-Goût-Beauté n°56, avril 1925. Photo AAM.

 
Pour cette conférence il n'est pas prévu de diffusion en visio.
L'entrée est libre mais soumise à inscription préalable par email à la mairie de Paris : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


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Le bal des Quat’Z’Arts, l’art en fête à l’École des beaux-arts

Le bal des Quat’Z’Arts, l’art en fête à l’École des beaux-arts

Les élèves de l’École des beaux-arts organisèrent de 1892 à 1966 un bal qui fut célèbre dans le monde entier.
Si la géographie du bal des Quat’Z’Arts reflète l’histoire de la nuit parisienne du Moulin Rouge à Montparnasse en passant par les Champs-Élysées, l’épicentre de cette fête restait leur école, point de départ et d’arrivée des hordes costumées qui déferlaient dans la ville.
Cette tradition d’artistes et d’architectes a sa place dans la riche histoire du VIe arrondissement.

Illustration : Participants au bal des Quat’Z’Arts déguisés en Carthaginois, 1921. © Association 4’Z’Arts

Les conférences ont lieu en mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, à 18 heures précises, et durent environ une heure. L'entrée est libre, sans réservation.
Une visioconférence est organisée en parallèle : l'inscription (gratuite) est dans ce cas indispensable, sur notre site https://www.sh6e.com/ ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


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Conférence : Charles-Marie de Feletz (1767-1850), un membre de l’Université sous l’Empire et sous la Restauration

Conférence : Charles-Marie de Feletz (1767-1850), un membre de l’Université sous l’Empire et sous la Restauration

Charles-Marie de Feletz, originaire du Limousin, vécut une grande partie de sa vie à Paris : tout d’abord, rue des Petits Augustins puis au Palais de l’Institut.

Ses différentes fonctions se déroulèrent dans la capitale : critique littéraire réputé du Journal des Débats, conservateur consciencieux de la Bibliothèque Mazarine, membre de l’Université impériale puis royale entre 1812 et 1830.

Ami de Fontanes, grand maître de l’Université, il appartint à la commission des livres classiques sous l’Empire et devint inspecteur de l’académie de Paris sous la Restauration.

La conférence se propose, à partir de cet homme de lettres, d’appréhender certains aspects de l’instruction publique avant les lois Guizot.

Lithograhie représentant de Feletz après 1815. BnF Richelieu, Manuscrits et estampes - N° Feletz 62 C196 10

 

Les conférences ont lieu en mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, à 18 heures précises, et durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, sans réservation.
Une visioconférence est organisée en parallèle : l'inscription (gratuite) est dans ce cas indispensable, sur notre site https://www.sh6e.com/ ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Conférence : Le VIe : un arrondissement où vivent les traditions de Noël

Conférence : Le VIe : un arrondissement où vivent les traditions de Noël

Décembre…

Les nuits progressent, le froid s’installe et les arbres se dépouillent de leurs feuilles à l’approche du solstice d’hiver, dans l’hémisphère nord. Dans le VIe arrondissement comme dans tout l’Occident, les inquiétudes qui s’ensuivent vont être conjurées par les traditions de Noël, la chaleur des rassemblements familiaux et l’enchantement retrouvé de l’enfance.

Lumières, verdure, générosité rassurent. Ce temps hors du temps promet l’abondance pour la nouvelle année qui s’annonce. Noël est une fête à la dimension intemporelle.

Image : Chromo le Bon Marché, 1898, collection Sh6

Les conférences ont lieu en mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, à 18 heures précises, et durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, sans réservation.
Une visioconférence est organisée en parallèle : l'inscription (gratuite) est dans ce cas indispensable, sur notre site https://www.sh6e.com/ ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Conférence : Gaston Monnerville (1897-1991), un homme politique d’exception

Conférence : Gaston Monnerville (1897-1991), un homme politique d’exception

De 1947 à 1968, Gaston Monnerville présida la Haute Assemblée.

Une quasi-totalité de blancs choisissait un homme de couleur ; une majorité de conservateurs préférait un homme affirmé de gauche. En 1965, au plus fort de la querelle avec le général de Gaulle, bravant les risques de suppression du Sénat, les sénateurs réélurent leur cher président.

Cette fascination extraordinaire s’explique seulement lorsqu’on dessine la figure de l’homme privé et qu’on explore la carrière inhabituelle de l’homme public.

Illustration : Gaston Monnerville, copyright Archives du Sénat

Les conférences ont lieu en mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, à 18 heures précises, et durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, sans réservation.
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Conférence : #St-Germain-des-Prés sale ? Les politiques du nettoiement urbain, XVIe-XVIIIe siècle

Conférence : #St-Germain-des-Prés sale ? Les politiques du nettoiement urbain, XVIe-XVIIIe siècle

Dans le Paris d’Ancien Régime, la salubrité publique est une préoccupation constante des autorités urbaines. Les habitants y sont également étroitement associés dans le cadre des quartiers, comme contribuables et percepteurs de la taxe des boues et lanternes, mais aussi comme organisateurs et superviseurs du travail des éboueurs.

Au tournant de 1700, l’histoire singulière de Saint-Germain-des-Prés sera cependant l’occasion d’un basculement politique d'ampleur, d’une forme de participation collective vers une affirmation de l’administration policière.

Illustration : gravure Étienne Fessard, d’après Edme Bouchardon, Balayeuse (issue des Études prises dans le bas peuple ou Les cris de Paris), 1738 @ wikimedia commons

Les conférences ont lieu en mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, à 18 heures précises, et durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, sans réservation.
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La rue de Rennes à l’épreuve du système Haussmann

La rue de Rennes à l’épreuve du système Haussmann

ATTENTION : CONFÉRENCE À L'HÔTEL DE VILLE DE PARIS,

Eugène Haussmann est à l’origine d’un projet qui a contribué à façonner le visage de Paris : le prolongement de la rue de Rennes. Son percement avait été initié quelques années avant sa nomination comme préfet de la Seine.

Ses successeurs, profitant de l’élan du système mis en place par l’illustre baron, ont cherché à faire aboutir ce projet - non sans l’amender - durant près d’un siècle. Cet héritage fait de cet axe majeur du VIe arrondissement de Paris un véritable observatoire des pratiques administratives et financières en matière d’urbanisme et de leur évolution sur une longue période. Ainsi, l’étude de la rue de Rennes permet-elle d’illustrer comment Haussmann a accompagné l’urbanisme parisien vers la modernité, dépassant la notion d’ « embellissement » propre au XVIIIe et début XIXe, attachée à l’échelle du quartier, pour appréhender la ville prise comme un tout, facilitant la gestion des flux et connectant les gares - donc les provinces - entre elles.

La conférence sera présentée conjointement par la Société historique du VIe et la Société de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, qui participent à l’événement « Les Mardis de l’Histoire de Paris », organisé par la mairie de Paris.
Auditorium de l’Hôtel de ville de Paris, 5 Rue de Lobau, 75004 Paris à 18h30.
Entrée libre, une inscription préalable par mail est nécessaire, par simple mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 

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Conférence : Moudre pour le bourg Saint-Germain-des-Prés

Conférence : Moudre pour le bourg Saint-Germain-des-Prés

Les moulins préindustriels étaient des dispositifs essentiels dans l’approvisionnement des populations. Paris, où se conjuguaient forte demande alimentaire et besoin de moudre en cas de siège, comptait ainsi sur les moulins situés dans ses murs, mais aussi sur ceux des alentours.

Qu’en était-il alors de l’approvisionnement en farine des espaces suburbains ? La question de la mouture du blé pour le bourg Saint-Germain-des-Prés et l’abbaye du même nom sera étudiée au cours de cette conférence.

Illustration : Plan de Truschet et Hoyau dit plan de Bâle, 1552

Les conférences ont lieu en mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, à 18 heures précises, et durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, sans réservation.
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Conférence : Le musée de Minéralogie de l’École des mines

Conférence : Le musée de Minéralogie de l’École des mines

Le musée de Minéralogie de l'École des Mines situé au 60 boulevard Saint-Michel, présente une des plus belles collections mondiales dans un décor préservé du milieu du XIXe siècle. Près de 100.000 objets, échantillons y sont conservés et 4.500 exposés dans des vitrines. On trouve ainsi des minéraux mais aussi une collection de météorites, de gemmes (avec une partie des gemmes des joyaux de la couronne de France). Cette accumulation débutée en 1783 a pour but de faire un inventaire des ressources minérales de la planète nécessaires à l’industrie.

Professeurs, élèves, scientifiques, princes et empereurs, ou grands collectionneurs, ont continuellement enrichi les collections de leurs dons. Aujourd’hui les échantillons racontent l’histoire des sciences et des conquêtes.

Cette conférence proposée par  D. Nectoux, conservateur, est une invitation au voyage à travers les temps géologiques mais aussi dans l'Histoire, portée par la beauté sidérante des minéraux.

Les conférences ont lieu en mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, à 18 heures précises, et durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, sans réservation.
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Du Bosphore à la rue de Condé, Antoine Ignace Melling, védutiste européen

Du Bosphore à la rue de Condé, Antoine Ignace Melling, védutiste européen

Qui sait qu'au 5 rue de Condé habita et mourut, le 21 juin 1831, Antoine-Ignace Melling, artiste original et créatif ? Il avait servi Selim III et sa sœur, la sultane Hadidgé, Joséphine et l'Empereur puis les Bourbons restaurés.
S'il n'y avait eu des articles et une exposition au Rijksmuseum et au musée Carnavalet, il serait resté oublié.
Pourtant, de son séjour de dix-huit ans à Constantinople il tira un monumental ouvrage gravé. Le prix Nobel Orhan Pamuk lui a consacré un chapitre entier dans Istanbul, souvenirs d’une ville.
Installé rue de Condé, Melling part vers la Hollande laissant de magnifiques gouaches.
Avec les Pyrénées ses aventures s’achèvent. À nous de les revivre.

Cortège d'une noce turque, détail. Collection particulière.

Les conférences ont lieu en mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, à 18 heures précises, et durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, sans réservation.
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Conférence : La Fontaine Médicis, histoire et restauration

Conférence : La Fontaine Médicis, histoire et restauration

La « Grotte du Luxembourg », construite vers 1630, est une commande de la reine Marie de Médicis confiée à l’ingénieur florentin Thomas Francine pour retrouver dans le jardin de son palais l’atmosphère des nymphées et fontaines des jardins italiens de son enfance. Elle s’inscrit dans les travaux d’achèvement du palais réalisés sous la conduite de l’architecte Jacques Lemercier.

Elle devient « Fontaine Médicis » lors de sa restauration après la Révolution par Jean-François Chalgrin puis est déplacée en 1862 par Alphonse de Gisors pour permettre le percement de la rue Médicis. Son bassin est agrandi et un ensemble de sculptures est commandé à Auguste Ottin.

Elle a été restaurée en 2020 et 2021 par le Sénat.

 

Photographie Damien Déchelette.

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Conférence : Gérard Philipe, cent ans après / "Immortalité, maintenant tu es à moi tout entière".

Conférence : Gérard Philipe, cent ans après / "Immortalité, maintenant tu es à moi tout entière".

Gérard Philipe naquit à Cannes le 4 décembre 1922. En 1943, le jeune acteur habitait rue du Dragon, dans ce 6e arrondissement où fleurissaient les théâtres d'essai.

Promu acteur de légende par le cinéma et par le Théâtre National Populaire de Jean Vilar, il s’établit au 17, rue de Tournon en 1955. Là, Gérard Philipe répéta Les Caprices de Marianne, On ne badine pas avec l’amour et étudia les rôles qu’il ne joua jamais, l’Hector de Giraudoux, Hamlet, Titus, Monte-Cristo. Le rêve d’un théâtre du beau langage offert à toute une génération prit fin quand la voix inspirée de Gérard Philipe se tut ; il mourut à son domicile parisien le 25 novembre 1959 et fut enterré en Provence dans le costume du Cid.

Les conférences ont lieu en mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, à 18 heures précises, et durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, sans réservation.
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Conférence : Camille Saint-Saëns, portrait d’un musicien au cœur du VIe arrondissement

Conférence : Camille Saint-Saëns, portrait d’un musicien au cœur du VIe arrondissement

Camille Saint-Saëns (1835-1921) disait souvent vouloir fuir Paris, son climat trop humide, son agitation et ses obligations mondaines. Mais la capitale est le centre de la vie musicale européenne au XIXe siècle et Saint-Saëns, dès son jeune âge, en est l’une des personnalités marquantes et le restera tout au long d’une carrière de compositeur et d’interprète d’une exceptionnelle longévité. De 1835 à 1889, le VIe arrondissement est son port d’attache : il y est né, y a grandi, contracté de solides amitiés, fondé une famille, et tenu un salon de musique fréquenté par l’élite artistique. Une page se tourne après la désagrégation de sa vie familiale. Vient alors l’époque des grands voyages, des tournées de concerts à travers le monde et des « hivernages » rendus nécessaires par sa maladie pulmonaire et par le besoin de s’isoler pour composer. Mais le lien avec Paris reste indéfectible et ses retours y sont toujours fort attendus.

Illustration : Portrait photographique de Camille Saint-Saëns vers 1880, par Dagron. BnF-Gallica.

La conférence aura lieu dans la salle des fêtes de la mairie à 18h précises, l'entrée est libre dans la mesure des places disponibles.
Une visio sera organisée en parallèle (inscription dans ce cas obligatoire, sur le site sh6e.com ou par mail
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Conférence : Les architectures universitaires du 6e arrondissement. XIXe-XXIe siècles

Conférence : Les architectures universitaires du 6e arrondissement. XIXe-XXIe siècles

En matière universitaire, le 6e arrondissement n’a rien à envier à son voisin le 5e qui, même s’il accueille sur son territoire la célèbre Sorbonne, n’a pas le monopole des établissements d’enseignement supérieur.
De nombreuses disciplines sont enseignées dans le 6e arrondissement, disséminées aux quatre points cardinaux. Facultés ou écoles accueillent les arts, les sciences et les humanités. École de médecine, École des beaux-arts, Faculté de médecine, Institut d’art et d’archéologie, École des mines, EHESS, etc., sont hébergées dans autant de « palais universitaires » qui constituent un panorama de l’architecture universitaire du XIXe siècle à nos jours.

La conférence aura lieu dans la salle des fêtes de la mairie à 18h précises, l'entrée est libre dans la mesure des places disponibles.
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Image : Couverture de La faculté de médecine de Paris, L. Binet & P. Radot, 1912. Coll. Christian Chevalier.

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Conférence : L'hôpital de la Charité (1602 – 1935)

Conférence : L'hôpital de la Charité (1602 – 1935)

En 1935, la fermeture de l’hôpital de La Charité met un terme à trois siècles au service du soin et de l’assistance aux pauvres. L’établissement, créé sous le nom d’hôpital des Frères-de-Saint-Jean-de-Dieu en 1613 est alors essentiellement un recours pour les indigents. À partir des années 1820, La Charité devint une pièce maîtresse de l’hospitalisation à Paris. Sa démolition en 1937 laissa place à la nouvelle faculté de médecine de Paris. Quelques grands noms de la médecine y ont exercé : Corvisart, Laënnec, Velpeau, Bouillaud, Budin, Guillain, Calmette.

La conférence aura lieu dans la salle des fêtes de la mairie à 18h précises, l'entrée est libre dans la mesure des places disponibles.
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Image : première cour de l'Hôpital de la Charité et porche de l'entrée principale, au fond la rue Jacob. Waternau, 1904, Parismuséescollections

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Conférence : Arsenic et vieux savants, la controverse Orfila Raspail

Conférence : Arsenic et vieux savants, la controverse Orfila Raspail

Le 19 septembre 1840, Marie Lafarge est condamnée par la cour d’assises de la Corrèze aux travaux forcés à perpétuité pour avoir empoisonné son mari à l’arsenic. L’expert, Mathieu Orfila, doyen de la Faculté de médecine de Paris et monarchiste, conclut à un empoisonnement, tandis que François-Vincent Raspail, chimiste, botaniste et républicain, appelé par la défense, l’accuse de tromperie scientifique sur des preuves légères, mais arrive après le verdict.
Cet affrontement scientifique et médico-légal tourne à la joute politique entre républicains et monarchistes sous couvert du bon sens populaire contre la Faculté et ses rebondissements défraient la chronique des faits divers.

Image Parismuseescollection

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Conférence : André Suarès (1868-1948) à Paris : la période de la rue Cassette

Conférence : André Suarès (1868-1948) à Paris : la période de la rue Cassette

Pilier de la NRF, initiateur de la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet et auteur du célèbre Voyage du Condottière, André Suarès, bien que marseillais d’origine, vécut la moitié de sa vie à Paris. C’est sans conteste dans le VIe arrondissement, « sur la bonne rive » comme il aimait à le dire, qu’il connut les plus belles années de sa carrière, de 1910 à 1929. L’inauguration d’une plaque 20 rue Cassette est l’occasion d’évoquer l’âge d’or d’un écrivain qui, dans son heureuse thébaïde parisienne, reçut la fine fleur des auteurs et des artistes de son temps, et conçut nombre de ses chefs-d’œuvre.

Présentation par Jacques Letertre (président de Doucet-Littérature), et Michel Murat, professeur à Sorbonne Université.

Photographie Piotr alexis, Wikimedia creative commons

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Conférence : De l’infiniment petit à l’infiniment grand, les trésors de l’Académie des sciences

Conférence : De l’infiniment petit à l’infiniment grand, les trésors de l’Académie des sciences

L’Académie royale des sciences fondée en 1666 siégea jusqu’en 1793 au Louvre. Devenue en octobre 1795 la 1ère classe de l’Institut national, elle est installée 23 quai de Conti. Elle y conserve un riche patrimoine archivistique, témoin des travaux de Roberval, Réaumur, Chasles, Lavoisier, Condorcet, Cuvier, Arago, Pasteur, Becquerel, Branly, Perrin, de Broglie, Hamburger, de Gennes et de savants du monde entier sur des sujets variés allant de l’infiniment petit à l’infiniment grand.

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PASSE SANITAIRE et MASQUE obligatoires.
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Conférence : Les peintures de Joseph Aubert à l’église Notre-Dame des Champs : une redécouverte

Conférence : Les peintures de Joseph Aubert à l’église Notre-Dame des Champs : une redécouverte

Grâce au budget participatif, la restauration du Triomphe universel de la Vierge de l’église Notre-Dame-des-Champs a permis de redécouvrir les couleurs de cette grande peinture murale, mais aussi son auteur : Joseph Aubert (1849-1924).

En partant du décor qu’il conçut pour Notre-Dame-des-Champs, cette conférence invite à mieux connaître cet artiste de talent. Au tournant du XIXe siècle, l’œuvre d’Aubert témoigne des questionnements d’un peintre religieux par vocation, qui sut y répondre par des solutions originales.

Copyright image : Ville de Paris, COARC/Jean-Marc Moser

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Conférence : Marguerite Teillard-Chambon, une dame du Femina rue de Fleurus

Conférence : Marguerite Teillard-Chambon, une dame du Femina rue de Fleurus

Élève de Bergson, agrégée de lettres en 1904, première directrice de l’Institut Notre-Dame-des-Champs, grande éducatrice, directrice de revue, militante pour le droit de vote des femmes, biographe reconnue par ses pairs, membre du jury Femina, Marguerite Teillard-Chambon était une femme de culture engagée.

Très proche de son cousin Pierre Teilhard de Chardin elle est sans doute celle qui a le mieux compris la pensée du grand jésuite. Les Lettres de voyages qu’elle publia après son décès en 1955 sont en quelque sorte la première biographie qui lui est consacrée.

Femme de lettres sous le nom de Claude Aragonnès, la biographie de Marie d’Agoult, la muse de Liszt, lui valut le prix Femina-Vacarescoen 1938 et son entrée au jury en 1946. Pour sa biographie de Lincoln, sortie en 1955, elle avait bénéficié de documents inédits communiqués par une tante américaine dont le père était un ami proche du président américain.

Née à Clermont-Ferrand en 1880, Marguerite Teillard-Chambon était venue à 20 ans à Paris préparer l’agrégation. Elle vécut au 2 rue de Fleurus de 1922 jusqu’à son décès en 1959.

Image : couverture du livre : MARGUERITE TEILLARD-CHAMBON. EN COMMUNION AVEC PIERRE TEILHARD DE CHARDIN par Marie-Josèphe Conchon

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Conférence : Citoyen du quartier du Luxembourg, André Dupont, premier cultivateur de roses

Conférence : Citoyen du quartier du Luxembourg, André Dupont, premier cultivateur de roses

André Dupont (1742-1817) est le premier cultivateur français de roses. À partir de 1785, il se démène pour avoir un jardin où les produire et les observer, au plus près du palais du Luxembourg.

N’étant pas horticulteur, il se plonge dans les livres que lui prête le Muséum, rencontre les botanistes, les jardiniers. Il constitue le tout premier herbier exclusivement consacré à cette fleur.

Au début du XIXe siècle, l’impératrice Joséphine en fait son principal fournisseur de rosiers pour Malmaison.

Fin 1814, au soir de sa vie, Dupont donne sa collection au Jardin du Luxembourg ; c’est l’amorce de la plus grande roseraie du monde que l’on viendra admirer pendant une grande partie du XIXe siècle.

Les conférences ont lieu en mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles : il n'est pas nécessaire de s'inscrire au préalable, mais les assistants sont priés d'émarger la feuille de présence qui circule.

Attention : passe sanitaire et masque obligatoire

Un accès dématérialisé via la visioconférence est disponible en parallèle : l'inscription est dans ce cas indispensable, à l'aide de l'ongletContact ci-dessous, ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Visioconférence : Attila József (1905-1937), « cœur pur » de la poésie hongroise

Visioconférence : Attila József (1905-1937), « cœur pur » de la poésie hongroise

L’un des plus grands poètes de langue hongroise, Attila Jozsef vécut 4 rue du Vieux-Colombier lorsqu’âgé de 21 ans, il était étudiant à la Sorbonne. Dans son itinéraire, Paris vient juste après Vienne.
Né à Budapest en 1905, d’origine très modeste, il écrit et publie ses premiers poèmes à 17 ans et commence ses études à l’université de Vienne, puis vient à Paris, dans le VIe arrondissement à l’instar d’un des autres grands noms de la poésie hongroise, Endre Ady.

Attila Józsefa connut toutes les affres du début du siècle : la Première Guerre mondiale, la montée du fascisme en Hongrie, contre laquelle il prit farouchement position. Sa poésie puise son inspiration dans la vie moderne, à la campagne comme à la ville et prend bien souvent une tonalité sociale et engagée. Poète libre, mélancolique, intense et désespéré, il connut également une fin des plus tragiques.

Les conférences ont habituellement lieu à la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. En raison des contraintes dues au Covid, une visioconférence est organisée. L'INSCRIPTION EST GRATUITE ET OBLIGATOIRE, à l'aide de l'ongletContact ci-dessous, ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Visioconférence : Le Souvenir français et le VIe arrondissement

Visioconférence : Le Souvenir français et le VIe arrondissement

Fondé en 1887 dans l’après-guerre de 1870, le Souvenir français se veut un trait d’union entre tous les Français autour du souvenir des soldats morts pour la France et des valeurs de la République. La Grande Guerre le voit s’affirmer comme la principale association mémorielle, qui contribue fortement à l’édification de la mémoire collective nationale autour de cet immense conflit : élévation des monuments aux morts, entretien des tombes, organisation de cérémonies sur tout le territoire. Aujourd’hui, le Souvenir français perpétue son engagement mémoriel fondamental des guerres et conflits du XXe siècle aux opérations extérieures les plus récentes, toujours dans le respect d’une stricte neutralité politique et confessionnelle.

Le VIe arrondissement est riche d’exemples qui évoquent des personnes et des lieux mémorables.

Le Souvenir Français joue un rôle pédagogique important : recherches historiques, colloques, expositions, publications de travaux inédits, liant indissolublement Histoire et Mémoire. Il fait vivre sa devise : « À nous le souvenir, à eux l’immortalité ».

Illustration : Collège Stanislas, monument élevé aux morts de la Grande Guerre. Carte postale © coll. F. Escoube.

Les conférences ont habituellement lieu à la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. En raison des contraintes dues au Covid, une visioconférence est organisée. L'INSCRIPTION EST GRATUITE ET OBLIGATOIRE, à l'aide de l'ongletContact ci-dessous, ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Visioconférence : Que faisait la police dans les quartiers de la rive gauche ? Ordre et désordre à Paris au XVIIIe siècle

Visioconférence : Que faisait la police dans les quartiers de la rive gauche ? Ordre et désordre à Paris au XVIIIe siècle

Dans les quartiers de la place Maubert, de Saint-Benoît, de Saint-André-des-Arts, du Luxembourg, de Saint-Germain-des-Prés, les commissaires au Châtelet de Paris reçoivent chez eux, de jour comme de nuit, les Parisiens venant porter plainte pour un vol, des coups et blessures ou régler des frais de scellés. Secondés par le guet et la garde, épaulés ou concurrencés par les inspecteurs de police, les commissaires sont les premiers juges des Parisiens, leurs interlocuteurs privilégiés.


Les archives de police nous livrent des traces très précieuses sur le vécu des hommes et des femmes de ces quartiers, sur leur vie au quotidien, leurs désordres et leurs violences.


Elles permettent également de comprendre comment le pouvoir royal maintenait l’ordre public dans une ville en pleine expansion économique et démographique.

Les conférences ont habituellement lieu à la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. En raison des contraintes dues au Covid, une visioconférence est organisée. L'INSCRIPTION EST GRATUITE ET OBLIGATOIRE, à l'aide de l'ongletContact ci-dessous, ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Image : détail d'une estampe des Arch. nat., AD/III/7, pièce 242.

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Visioconférence : Entre l'Observatoire et Saint-Germain-des-Prés, un couple de sculpteurs dans l’après-guerre, Karl-Jean Longuet et Simone Boisecq

Visioconférence : Entre l'Observatoire et Saint-Germain-des-Prés, un couple de sculpteurs dans l’après-guerre, Karl-Jean Longuet et Simone Boisecq

Conférence de Sartre en 1946 : rencontre entre un sculpteur diplômé des Beaux-Arts, Karl-Jean Longuet, et une jeune journaliste de l’Agence-France-Presse, Simone Boisecq, très intéressée par l’art et la pratique de la sculpture. Ils se marient en 1949. Lui, 45 ans, est le fils de Jean Longuet, proche de Jean Jaurès, petit-fils de Charles Longuet, journaliste communard, et arrière-petit-fils de Karl Marx. Elle, 27 ans, est née à Alger d’un père breton poète militant. L’écrivain Henri-Pierre Roché les présente à Brancusi et c’est le début d’une grande aventure commune de ce couple de sculpteurs qui couvre d’une façon exemplaire les transformations qu’a connues l’histoire de la sculpture au xxe siècle. Seront présentées en particulier les deux œuvres qui ont vu le jour dans notre quartier.

Aujourd’hui très présents dans les collections nationales, leurs archives et bibliothèques sont conservées à la Bibliothèque Kandinsky. Deux expositions importantes sont prévues cette année à Dunkerque et à Auray.

Les inscriptions sont maintenant closes.

Illustration : Anne Longuet Marx, Simone Boisecq. La Période sauvage (dir.), PURH, 2017 / Simone Boisecq et Karl-Jean Longuet. Le Soleil et l’Envol. L' Atelier contemporain, 2021.

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Le quartier de Saint-Germain-des-Prés, 1900-1950 Espace urbain et paysage architectural

Le quartier de Saint-Germain-des-Prés, 1900-1950 Espace urbain et paysage architectural

Le quartier Saint-Germain-des-Prés, déjà transformé par les travaux du baron Haussmann au Second Empire, subit de nouveaux bouleversements au cours du premier XXe siècle. Après les efflorescences de l’Art nouveau dans les immeubles de commerce, les hôtels et les brasseries (la Sadla, l’immeuble Hennebique, Vagenende, le Lutetia, notamment), seront abordés le développement des immeubles de rapport et l’inventivité de leurs architectes dans cette période brillante que furent les années 1920 et le début des années 1930 (le Bon Marché et son atelier d’art Pomone, Acropolis, le Palace Hôtel, la brasserie Lipp, le Café de Flore, les Deux Magots). À cette période prolifique succède ce que l’historiographie a nommé le retour à l’ordre qui voit émerger un classicisme modernisé, et plus largement un goût pour les lignes et volumes épurés (immeuble de la Compagnie parisienne d’électricité, immeuble de la Populaire, Faculté de médecine). Le patrimoine architectural et le paysage urbain du quartier furent l’écrin d’une mode également novatrice, et le terreau d’un style de vie et d’une actualité artistique intense.

Photographie France de Griessen, photographe des AAM Editions.

Charlotte Mus est co-autrice, avec Maurice Culot, du livre Saint-Germain-des-Prés, 1900-1950, à paraître aux AAM Editions, le 20 novembre 2020.

 

Reprise, avec l’interface ZOOM, de la visioconférence initialement programmée le 19 novembre.
Sauf désistement, les personnes inscrites à la conférence de novembre sont de fait réinscrites à celle du 17 décembre.

 

En raison des nouvelles consignes sanitaires, la conférence est remplacée par une vidéoconférence de Charlotte Mus.

Les conférences ont lieu à 18 heures précises. Elles durent environ une heure.

L’inscription est obligatoire en écrivant sur ce Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., avant le 16 décembre à 20h. Le lien internet pour assister à la conférence sera envoyé par mail.

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Conférence : Le voyage américain d’Alexandre de Humboldt et Aimé Bonpland (1799-1804)

Conférence : Le voyage américain d’Alexandre de Humboldt et Aimé Bonpland (1799-1804)

Alexandre de Humboldt, naturaliste, géographe et explorateur allemand, vécut longtemps à Paris dans le VIe arrondissement. Membre associé de l’Académie des sciences et président de la Société de géographie de Paris, il se lie d’amitié avec le docteur Aimé Bonpland amateur de botanique. Un projet d’expédition officiel ayant échoué, ils décident de faire ensemble un voyage en Amérique où ils effectuent pendant cinq ans de remarquables relevés topographiques et des prélèvements de faune et de flore.

La conférencière fera une présentation riche en images des collections historiques et des sites visités de ce voyage américain.

Les conférences ont habituellement lieu à la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles. En raison des contraintes dues au Covid, une visioconférence est organisée. L'inscription est obligatoire avant le 20 janvier 20 heures, par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Image : vue aérienne du Cotopaxi (Équateur)

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Conférence : La Société de géographie : 200 ans d’histoire

Conférence : La Société de géographie : 200 ans d’histoire

Née en 1821, la Société de géographie, située 184 boulevard Saint-Germain, est la plus ancienne du monde. Elle a toujours encouragé les explorations, les publications de cartes et d’ouvrages consacrés à la connaissance de notre planète et de son environnement : Alexandre Humboldt, Jules Verne, Élisée Reclus, Ferdinand de Lesseps, Paul Vidal de La Blache et tant d’autres. Elle participa aux efforts diplomatiques en vue de la paix (congrès panarabe, Alliance française, etc.). Ses Grands Prix récompensent des travaux et publications.

À l’occasion de son bicentenaire, elle envisage d’organiser une « année de la géographie » en 2021.

Les conférences ont lieu en mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles : il n'est pas nécessaire de s'inscrire au préalable, mais les assistants sont priés d'émarger la feuille de présence qui circule.

Attention : passe sanitaire et masque obligatoire

Un accès dématérialisé via la visioconférence est disponible en parallèle : l'inscription est dans ce cas indispensable, à l'aide de l'ongletContact ci-dessous, ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Conférence : Le « défenseur des infortunés » au temps de la Révolution, Louis-Pierre Dufourny (1738-1796)

Conférence : Le « défenseur des infortunés » au temps de la Révolution, Louis-Pierre Dufourny (1738-1796)

Homme des Lumières, Louis-Pierre Dufourny, un des fondateurs du Club des cordeliers et des protagonistes de la Révolution française, habite le quartier Saint-André-des-Arts, fréquente les lieux de sociabilité de l’époque : Le Procope, Société d’émulation des arts, Correspondance de la Blancherie Musée de Paris. En 1789, il écrit les Cahiers du quatrième Ordre […], l’ordre sacré des infortunés… dont s’inspirera Joseph Wresinski pour créer la notion de Quart Monde.

Les conférences ont lieu dans la salle des mariages de la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles.

ATTENTION : En raison des mesures sanitaires liées à la covid-19, nous avons organisé deux modes de participation :

1. sur place : 40 places distanciées sont disponibles dans la salle des mariages de la mairie du VIe arrondissement. Le port du masque est obligatoire.

2. à distance et en direct (la séance n’est pas enregistrée). 50 participants peuvent être connectés activement en audio ou visio-conférence par leur ordinateur personnel.
Le lien de connexion sera envoyé la veille de la séance ; aucun logiciel n’est à télécharger.
 
La réservation de place est obligatoire pour les deux modes de participation !
Vous devez donc vous inscrire en écrivant par messagerie sur ce lien :Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Dans l'objet du mail, merci de bien préciser la date de la conférence , et dans votre texte le nombre de personnes prévues.

Vous recevrez confirmation le 14 octobre avec le lien pour ceux qui participeront par visioconférence.

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Conférence et visioconférence : Tous aux abris !

Conférence et visioconférence : Tous aux abris !

Le conférencier nous emmènera avec lui dans les sous-sols du VIe arrondissement à la recherche des nombreux, mais pourtant méconnus, vestiges des multiples abris que fit aménager la Défense passive en amont de la Seconde Guerre mondiale : abris administratifs, tranchées-abris, abris en caves, anciennes carrières souterraines, bunkers allemands... et vous en connaissez probablement dans vos immeubles, que le conférencier n'a pas encore découverts !

Moins connus que les ouvrages militaires de la ligne Maginot ou du mur de l’Atlantique, les abris urbains sont un élément historique incontournable de la guerre sur lesquels peu d’historiens se sont encore penchés.

Les conférences ont lieu en mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles : il n'est pas nécessaire de s'inscrire au préalable, mais les assistants sont priés d'émarger la feuille de présence qui circule. Un accès dématérialisé via la visioconférence sera probablement organisé en parallèle : l'inscription sera dans ce cas indispensable, à l'aide de l'ongletContact ci-dessous, ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Visioconférence : Du temps perdu au temps retrouvé, l’autographe

Visioconférence : Du temps perdu au temps retrouvé, l’autographe

Sentez sous les doigts ce léger relief laissé par l’encre ? ils ont aussi touché ces papiers ; cette écriture c’est la leur ; ces caractères, ces repentirs, ce sont autant de signes qu’ils nous adressent à travers les siècles ; la chaleur de la vie est encore présente sur ces minces pellicules de papier : l’autographe c’est la magie du temps retrouvé. Hugo, François 1er, Darwin, Flaubert, Freud, Racine, Joyce, Kafka, Tchekhov, Henri IV, Proust, Monet…, ils sont là fidèles au rendez-vous et nous, hors du temps, passionnés par le temps.


Les autographes, une extraordinaire machine à remonter le temps et une réserve infinie d’émotions.
La part d’ombre maintenant : le monde de l’autographe a connu ces dernières années, le scandale le plus important du marché de l’art depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Un préjudice financier estimé à 900 millions d’euros et près de vingt mille victimes.


Le monde de l’autographe a toujours été présent dans le 6e arrondissement : c’est même 3 rue de Furstenberg que fut fondée en 1830 la Maison Charavay, la plus ancienne maison d’autographes au monde. En 2004, son héritier, Frédéric Castaing la déménage 30 rue Jacob, anciens locaux de sa grand-mère Madeleine Castaing.


Bienvenue dans le monde des autographes !

Les conférences ont habituellement lieu à la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. En raison des contraintes dues au Covid, une visioconférence est organisée. L'INSCRIPTION EST OBLIGATOIRE, à l'aide de l'onglet Contact ci dessous, ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Conférence : Le voyage américain d’Alexandre de Humboldt et Aimé Bonpland : reportée au 17 décembre

Conférence : Le voyage américain d’Alexandre de Humboldt et Aimé Bonpland : reportée au 17 décembre

Alexandre de Humboldt, naturaliste, géographe et explorateur allemand, vécut longtemps à Paris dans le VIe arrondissement. Membre associé de l’Académie des sciences et président de la Société de géographie de Paris, il se lie d’amitié avec le docteur Aimé Bonpland amateur de botanique. Un projet d’expédition officiel ayant échoué, ils décident de faire ensemble un voyage en Amérique où ils effectuent pendant cinq ans de remarquables relevés topographiques et des prélèvements de faune et de flore.

La conférencière fera une présentation riche en images des collections historiques et des sites visités de ce voyage américain.

Les conférences ont lieu dans la salle des mariages de la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles : il n'est pas nécessaire de s'inscrire au préalable, mais les assistants sont priés d'émarger la feuille de présence qui circule.

Image : vue aérienne du Cotopaxi (Équateur)

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Conférence : Les 100 000 adresses des commerces du VIe arrondissement entre 1839 et 1922 - date à repréciser

Conférence : Les 100 000 adresses des commerces du VIe arrondissement entre 1839 et 1922 - date à repréciser

Il est aujourd’hui possible d’extraire de grandes quantités d’information grâce à la numérisation massive des documents patrimoniaux et la reconnaissance automatique des écritures. Le projet présenté explore l’évolution et la variété des professions et services du VIe arrondissement à partir des informations contenues dans les Annuaires du commerce entre 1839 et 1922. Il est ainsi possible de reconstruire, rue par rue, la physionomie des activités du quartier et les caractéristiques de sa population, au fil du temps.

A confirmer.

Gravure Sh6

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Conférence : Le pont du Carrousel

Conférence : Le pont du Carrousel

L'actuel pont du Carrousel est une réalisation tardive (1939) du projet inachevé de Haussmann de relier l'Opéra Garnier à la gare Montparnasse. Rive gauche, le pont bute en effet sur les immeubles du quai Voltaire là où une place aux abords monumentaux devait conduire à deux artères à créer, l'une vers la place Saint-Germain-des-Prés et la rue de Rennes, l'autre vers la rue du Bac et le boulevard Raspail, axe dont la rue de Montalembert est l'amorce.

Avant la version en béton, Polonceau avait bâti un pont innovant et élégant en fonte et bois inauguré en 1834, mais que les faiblesses structurelles, notamment révélées lors de la crue de 1910, ont finalement condamné.

Les conférences ont lieu dans la salle des mariages de la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles : il n'est pas nécessaire de s'inscrire au préalable, mais les assistants sont priés d'émarger la feuille de présence qui circule.

Image : La Seine à Paris, vue de l'Institut (détail). Aquarelle de Harpignies, Henri Joseph. Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris.

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Conférences : programme et "Replay"

Conférences : programme et "Replay"

Programme 2021 :

20 mai 2021 :
Visioconférence : Que faisait la police dans les quartiers de la rive gauche ? Ordre et désordre à Paris au XVIIIe siècle,par Isabelle Foucher, chargée d'études documentaires aux Archives nationales, responsable du fonds du Châtelet de Paris.

17 juin 2021 :
Visioconférence : Attila József (1905-1937), « cœur pur » de la poésie hongroise,par David Labreure, docteur en lettres modernes, directeur du musée et du centre d’archives de La Maison d’Auguste Comte.


Conférences, dates à préciser :

Date à préciser pour 2021 : 
La Société de géographie : 200 ans d’histoire, par Jacques Gonzales, professeur de médecine (er), secrétaire général de la Société de géographie.

Date à préciser pour 2021:
Tous aux abris ! par Gilles Thomas, spécialiste des sous-sols parisiens.

 

Conférences et visioconférences passées, "replays" :

15 avril 2021 :
Visioconférence : Le Souvenir français et le VIe arrondissement, par Édith Rozier-Robin, présidente du comité du VIe arrondissement, et Bruno Delmas, président de la Société historique du VIe.
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18 mars 2021 :
Visioconférence : Entre l'Observatoire et Saint-Germain-des-Prés, un couple de sculpteurs dans l’après-guerre, Karl-Jean Longuet et Simone Boisecq, par Anne Longuet Marx, maître de conférences à l’université Sorbonne-Paris-nord.
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11 février 2021 :
Visioconférence : Du temps perdu au temps retrouvé, l’autographe, par Frédéric Castaing Président de la compagnie Nationale des Experts en art (CNE), propriétaire d’une galerie d’autographes, 30 rue Jacob. Successeur de la Maison Charavay, plus ancienne maison d’autographes au monde, fondée en 1830 et domiciliée 3 rue de Furstenberg jusqu’en 2004.
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21 janvier 2021 : 
Visioconférence : Le voyage américain d’Alexandre de Humboldt et Aimé Bonpland, par Claudia Isabel Navas, artiste et écrivain.
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17 décembre 2020 :
Visioconférence : Le quartier de Saint-Germain-des-Prés, 1900-1950 Espace urbain et paysage architectural, par Charlotte Mus maitre de conférences associée à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette - Reprise
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15 octobre 2020 :
Le « défenseur des infortunés » au temps de la Révolution, Louis-Pierre Dufourny (1738-1796) par Michèle Grenot, docteure en histoire, membre du mouvement ATD Quart Monde « alliée ».

27 février 2020 :
Le pont du Carrousel, par Baptiste Essevaz-Roulet, Docteur es-sciences, médaille d’argent de la Ville de Paris

16 janvier 2020 :
Qui était Jean Kopitovitch ? par François-Guillaume Lorrain.

14 juin 2018 :
"Paris célèbre le retour d'Égypte de Bonaparte", par Jean Tulard, membre de l'Institut.

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6 avril 2017 :
"Souvenirs d'enfance - Le jardin du Luxembourg dans les années cinquante", par Michel Pastoureau.
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Conférence : Généalogistes successoraux depuis deux siècles à l’hôtel de Marsilly

Conférence : Généalogistes successoraux depuis deux siècles à l’hôtel de Marsilly

Les chasseurs d’héritiers constituent une profession qui a émergé au début du XIXe siècle. Dès cette époque, ils avaient coutume de constituer des fonds archivistiques propres.

Aussi, la plus ancienne étude au monde a-t-elle acquis en 1881 l’hôtel de Marsilly, rue du Cherche-Midi. C’est là que depuis un siècle et demi les Archives généalogiques Andriveau abritent une partie de l’histoire des Parisiens sous l’Ancien Régime. À travers deux histoires croisées, celle de cette bâtisse édifiée en 1740 et celle de sa captivante profession, le directeur des recherches de cette célèbre maison ouvre une page du passé entreprenant de la capitale tout en évoquant le quotidien de ses nombreux collaborateurs sillonnant le monde pour révéler l’existence de trésors insoupçonnés.

Les conférences ont lieu dans la salle des mariages de la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles: il n'est pas nécessaire de s'inscrire au préalable, mais les assistants sont priés d'émarger la feuille de présence qui circule.

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Conférence : Carlo Sarrabezolles, le sculpteur, l’équilibriste du béton, l’écrivain

Conférence : Carlo Sarrabezolles, le sculpteur, l’équilibriste du béton, l’écrivain

L’œuvre de Carlo Sarrabezolles (1888-1971) réapparaît aujourd’hui à la lumière, dans la richesse de ses facettes multiples.

S’inscrivant résolument dans l’héritage revendiqué de la sculpture classique, cet artiste a cependant inventé une technique, radicalement nouvelle, de taille directe dans le béton auquel il a donné ses lettres de noblesse, au prix de périlleuses prouesses sur les échafaudages. Le VIe arrondissement, où il résida comme étudiant à l’École nationale des beaux-arts, porte un beau témoignage de ce type de sculpture, avec La Gloire de la Seine, quai Conti. Mais le sculpteur était aussi un écrivain lumineux, comme le révèle la récente publication de ses Écrits : le lecteur y découvre une pensée vigoureuse, qui nous éclaire sur l’art, la sculpture et l’artiste face à son époque.


Les conférences ont lieu dans la salle des mariages de la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles: il n'est pas nécessaire de s'inscrire au préalable, mais les assistants sont priés d'émarger la feuille de présence qui circule.

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Conférence : Qui était Jean Kopitovitch ?

Conférence : Qui était Jean Kopitovitch ?

FRANÇOIS-GUILLAUME LORRAIN A OBTENU LE PRIX DU LIVRE D'HISTOIRE CONTEMPORAINE POUR SON OUVRAGEÀ LA RECHERCHE DE JEAN KOPITOVITCH (FLAMMARION, 2019).

Son nom surgit au croisement de la rue Racine et de la rue Monsieur-le-Prince. Sur une plaque commémorative, on apprend qu’il était un patriote yougoslave et qu’il fut abattu en pleine guerre le 11 mars 1943 par les Allemands.
Que s’était-il passé ce jour-là ? Qui a décidé de lui rendre hommage ? Pour quelle raison ? Et qui se cachait derrière le destinataire ?
Une plaque est souvent un mystère, parfois une invitation à l’enquête.
Dans cette conférence, je tenterai de retracer l’odyssée entreprise pour élucider ce qui eut lieu ce jour-là et pourquoi cet inconnu dont il ne semble rester aucune trace sinon ces quelques lignes est tombé sous les balles de l’Occupant.
Au cours de multiples allers-retours entre aujourd’hui et 1943, au fil des rencontres, des voyages et des plongées dans les archives, cette tentative de reconstitution d’un événement et d’un lieu du VIe arrondissement sera aussi l’occasion de retracer une existence, celle d’un de ces millions d’émigrés qui habita le quartier et, au-delà, l'épopée de ces Serbes accueillis par la France en 1915 à la faveur de l’amitié qui existait entre ces deux pays.
L’histoire est écriture, mise en scène et réécriture.
L’étonnant destin de Jean Kopitovitch en apporte une nouvelle fois la preuve.

Les conférences ont lieu dans la salle des mariages de la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles: il n'est pas nécessaire de s'inscrire au préalable, mais les assistants sont priés d'émarger la feuille de présence qui circule.

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Conférence : Pierre-Louis David d’Angers (1788-1856), sculpteur de la République en danger. Crimes, art et politique autour de la mairie

Conférence : Pierre-Louis David d’Angers (1788-1856), sculpteur de la République en danger. Crimes, art et politique autour de la mairie

 

Les statues de David d’Angers délivrent en France le message républicain. À sa ville natale qui l’élut député, David donna ses modèles de plâtre. Mais c’est à Paris, le 6 janvier 1828, dans l’enclos de Saint-Germain-des-Prés, que son destin attendait le sculpteur : il y fut poignardé, laissé pour mort par une autre figure du quartier – qu’il ne voulut pas dénoncer. La Deuxième République nomma David maire. Déclaré homme à abattre, cet artiste engagé, victime de nouvelles tentatives de meurtre, fut emprisonné et exilé par Napoléon III. Ami de Michelet, Stendhal, Balzac, Hugo, Dumas, et frère de leurs héros, il frappa dans le bronze le portrait de ces enfants du siècle qui souvent habitaient, comme lui, le XIe [actuel VIe] arrondissement.

Les conférences ont lieu dans la salle des mariages de la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles: il n'est pas nécessaire de s'inscrire au préalable, mais les assistants sont priés d'émarger la feuille de présence qui circule.

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Conférence : Arcade Hoang : interprète chinois de Louis XIV

Conférence : Arcade Hoang : interprète chinois de Louis XIV

L’histoire ressemble à un conte : un paysan chinois, né le 15 novembre 1679 au Fujian, devient, une trentaine d’années plus tard, l’interprète et le bibliothécaire orientaliste du Roi-Soleil à Paris.

Le Père Artus de Lionne, des Missions étrangères de Paris, l’avait en effet ramené de Chine en 1702, pensant le former à la prêtrise et le renvoyer œuvrer dans son pays. Mais Arcade n’a pas la vocation, il ne fait qu’un bref séjour à Rome et les religieux le ramènent à la maison des Missions. En 1711, il décide d’épouser une Parisienne et s’installe définitivement rue Guénégaud puis rue des Canettes. Le célèbre abbé Bignon, réformateur des académies du Royaume, le soutient dans ses projets en lui fournissant un emploi : il le charge de répertorier et cataloguer, après en avoir traduit le titre en français, les livres chinois que les missionnaires envoient régulièrement, au rythme des navires reliant l’Europe à l’Extrême-Orient.

Les conférences ont lieu dans la salle des mariages de la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles: il n'est pas nécessaire de s'inscrire au préalable, mais les assistants sont priés d'émarger la feuille de présence qui circule.

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Conférence : La bibliothèque des Amis de l’instruction du 6e (1876-1900)

Conférence : La bibliothèque des Amis de l’instruction du 6e (1876-1900)

Tandis que subsiste encore, 54 rue de Turenne dans le Marais, la bibliothèque des Amis de l’instruction, première bibliothèque associative libre de France fondée en 1861, celle du 6e arrondissement, située 4 rue Honoré-Chevalier, pourtant animée par des personnalités remarquables et volontaires, ne vécut que de 1876 à 1900. Des milliers de bibliothèques parentes ont fleuri sur tout le territoire à la fin du XIXe siècle, consolidant le socle culturel de la République. C’est ce mouvement national en faveur d’une lecture autogérée, indépendante de tout engagement politique, philosophique ou religieux que nous présenteront les conférenciers, en prenant exemple des bibliothèques parisiennes des 3e et 6e arrondissements, objet de leurs recherches.

Les conférences ont lieu dans la salle des mariages de la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles: il n'est pas nécessaire de s'inscrire au préalable, mais les assistants sont priés d'émarger la feuille de présence qui circule.

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Conférence : D’Autun à Saint-Germain-des-Prés : Germain de Paris, parcours d’un évêque, naissance d’un saint

Conférence : D’Autun à Saint-Germain-des-Prés : Germain de Paris, parcours d’un évêque, naissance d’un saint

L’évêque Germain de Paris meurt le 28 mai 576 dans sa cité épiscopale. Il est enterré dans la basilique Saint-Vincent, qui voit l’essor de son culte et que l’on appelle peu à peu Saint-Germain, notre actuelle Saint-Germain-des-Prés. Malgré son importance, il n’a que peu été étudié par les historiens, alors que son parcours se révèle extrêmement riche, et se mêle de près aux enjeux politiques de son siècle. Il s’agira donc de comprendre comment ce natif d’Autun devint l’un des plus notables évêques de son temps et se trouva associé, après sa mort, à l’un des principaux édifices religieux parisiens.

Image : Enluminure du début du XIe siècle représentant Germain - Bnf Latin 12610, f.40v.

Les conférences ont lieu dans la salle des mariages de la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles: il n'est pas nécessaire de s'inscrire au préalable, mais les assistants sont priés d'émarger la feuille de présence qui circule.

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Conférence : Le Musée du Luxembourg : une histoire architecturale

Conférence : Le Musée du Luxembourg : une histoire architecturale

Le Musée du Luxembourg est à la fois bâtiment, institution et typologie. L’appellation a successivement désigné une galerie d’art ancien, ouverte dès 1750 au palais éponyme ; sa transformation en une vitrine nationale dédiée à « l’art vivant » à partir de 1818 ; puis l’orangerie du palais, où la collection fut transférée en 1886 ; et enfin, depuis 1976, un lieu d’expositions temporaires dépendant du Sénat et aujourd’hui géré par la Réunion des Musées nationaux. Du palais à l’orangerie, en passant par des projets de reconstruction dans le jardin du Luxembourg ou le quartier de l’Odéon, nous retracerons l’histoire architecturale passionnante et controversée de ces musées successifs.

Les conférences ont lieu dans la salle des mariages de la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles: il n'est pas nécessaire de s'inscrire au préalable, mais les assistants sont priés d'émarger la feuille de présence qui circule.

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Conférence : La Monnaie de Paris. L’art de la médaille, de Louis XIII à nos jours.

Conférence : La Monnaie de Paris. L’art de la médaille, de Louis XIII à nos jours.

La frappe de la monnaie est l’institution régalienne la plus ancienne de notre histoire (Charles le Chauve en 864). C’est Louis XV qui installe cette institution sur le terrain de 34 hectares de l’ancien hôtel de Conti et charge l’architecte Jacques-Denis Antoine d’y construire un palais prestigieux et une manufacture moderne, adaptés à cette fonction. Depuis 1775, la Monnaie de Paris remplit ses missions de fabrication des monnaies et médailles sur ce site prestigieux, même si la frappe industrielle des monnaies est décentralisée depuis 1973 dans l’usine de Pessac en Gironde.

La conférencière nous emmènera à la découverte de l’histoire de l’art de la médaille de Louis XIII à nos jours et nous parlera de l’évolution des techniques de fabrications et de la création artistique contemporaine, domaines rarement abordés.

Les conférences ont lieu dans la salle des mariages de la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles: il n'est pas nécessaire de s'inscrire au préalable, mais les assistants sont priés d'émarger la feuille de présence qui circule.

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Conférence : Le grand orgue Aristide Cavaillé-Coll de l’église Saint-Sulpice, « trait d’union entre l’art ancien et l’art nouveau ».

Conférence : Le grand orgue Aristide Cavaillé-Coll de l’église Saint-Sulpice, « trait d’union entre l’art ancien et l’art nouveau ».

Pourquoi, depuis son inauguration en 1862, cet instrument est-il devenu si célèbre et pour quelles raisons attire-t-il encore aujourd’hui des mélomanes du monde entier ?

Lorsque le génial facteur d’orgues Aristide Cavaillé-Coll construit, à Saint-Sulpice, son plus grand instrument (100 jeux), il a le dessein visionnaire d’en faire un « orgue type ». C’est-à-dire un instrument dont les sonorités permettent à la fois l’exécution de la musique ancienne française, celle de la musique de Bach que l’on redécouvrait alors à cette époque, mais aussi un instrument tourné vers l’avenir, source d’inspiration pour une nouvelle littérature, la musique romantique-symphonique (Franck, Widor, Vierne…). Miraculeusement resté dans son état d’origine jusqu’à aujourd’hui, cet instrument sert avec une grande authenticité un très large répertoire, y compris, grâce à ses multiples perfectionnements techniques, la musique du XXe siècle et la musique contemporaine.

La conférence retracera l’incroyable histoire de cet orgue emblématique et dressera le portrait de Charles-Marie Widor, grande personnalité du 6e arrondissement et membre de la Société historique, qui en fut titulaire pendant 64 années (1870-1934).

N.B. les auditions d’orgue dominicales des 6, 13, 20, 27 janvier et 3 février 2019 à Saint-Sulpice (ca. 12h) seront l’occasion de découvrir in situ la musique de Charles-Marie Widor et son incroyable évolution stylistique. www.aross.fr

Photo : la console du gand orgue de Saint-Sulpice, photo Bastien Milanese

Les conférences ont lieu dans la salle des mariages de la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles: il n'est pas nécessaire de s'inscrire au préalable, mais les assistants sont priés d'émarger la feuille de présence qui circule.

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Conférence: "Entre rues de Seine et Mazarine, les chroniques qui ont fait la rue Jacques-Callot"

Conférence: "Entre rues de Seine et Mazarine, les chroniques qui ont fait la rue Jacques-Callot"

Située entre les rues de Seine et Mazarine à Saint-Germain-des-Prés, la rue Jacques-Callot étonne par son étrangeté. Outre son gabarit qui pourrait la faire qualifier de « plus courte des rues larges », ses façades sont aveugles et irrégulières ou, au contraire, tout en vitres pour la Grande Masse des Beaux-Arts.

Percée en 1914 sous le prétexte d’ouvrir une nouvelle circulation dans un quartier très fermé, elle cache en réalité une opération immobilière ratée qui a fait disparaître deux parcelles au passé chargé : celle du jeu de paume de la Bouteille, où fut joué le premier opéra français en 1671, et celle du passage du Pont-Neuf, décor de sinistre mémoire du roman Thérèse Raquin de Zola.


Les conférences ont lieu dans la salle des mariages de la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles: il n'est pas nécessaire de s'inscrire au préalable, mais les assistants sont priés d'émarger la feuille de présence qui circule.

 

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Conférence : "L’évolution de la Congrégation Notre-Dame de Sion depuis son installation dans le VIe arrondissement"

Conférence : "L’évolution de la Congrégation Notre-Dame de Sion depuis son installation dans le VIe arrondissement"

Depuis plus de 150 ans, la Congrégation Notre-Dame de Sion est connue dans le VIe arrondissement de Paris, rue Notre-Dame-des-Champs par son établissement scolaire. Géographiquement son territoire a été modifié au cours des événements qui ont jalonné son histoire, une histoire marquée tant par les événements politiques de la France que par le développement interne de l’Église. Mais c’est surtout à partir du Concile Vatican II que la vie des sœurs de Sion a évolué dans la continuité. En effet, fondée par les frères Ratisbonne, deux juifs baptisés, Notre-Dame de Sion se verra confier par l’Église la mise en œuvre de la Déclaration Nostra aetate concernant la communauté juive.

Les conférences ont lieu dans la salle des mariages de la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles: il n'est pas nécessaire de s'inscrire au préalable, mais les assistants sont priés d'émarger la feuille de présence qui circule.

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Conférence: "Paris célèbre le retour d'Égypte de Bonaparte"

Conférence: "Paris célèbre le retour d'Égypte de Bonaparte"

Pourquoi l’expédition d’Égypte a-t-elle eu un tel retentissement à Paris ? On en trouve encore des traces comme la « fontaine égyptienne » rue de Sèvres. Lorsque Bonaparte revint de son expédition en l’an VIII, Paris ne cessa de célébrer ce membre de l’Institut de la « classe » des sciences. Un grand banquet fut donné le 15 brumaire place Saint-Sulpice en l’honneur des généraux Bonaparte et Moreau

La conférence exposera les raisons de l’expédition et ses répercussions et comment elle fut le prélude du coup d'État du 18 brumaire.

La vidéo de cette conférence est désormais en ligne et accessible sur notre site dans la rubrique "Histoire du 6ème", consulter les "Evénements historiques".

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Conférence: "Encore des Mystères de Paris ?"

Conférence: "Encore des Mystères de Paris ?"

Élucider des énigmes historiques: une promenade dans notre Paris, aussi sérieuse qu'amusante, nous est proposée par le conférencier. Il nous fait part des recherches qu'il a menées pendant des décennies pour dénouer des intrigues fascinantes de l'histoire de Paris. Elles font suite à Paris Mystères, paru en 2017 chez Bayard, écrit en collaboration avec Christophe Pascal, ainsi qu'à la série télévisée Paris Mystères, déjà diffusée sur RMC Découvertes avant de l'être sur TV5 Monde.

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Conférence :"La Grande Guerre vue de Paris, un témoin exceptionnel, Étienne de Nalèche, directeur du Journal des Débats"

Conférence :"La Grande Guerre vue de Paris, un témoin exceptionnel, Étienne de Nalèche, directeur du Journal des Débats"

Pendant la Grande Guerre, le directeur du Journal des Débats, Étienne de Nalèche, écrit à son ami et mécène, l’industriel sucrier Pierre Lebaudy, engagé sur le front, pour lui raconter la guerre vue de Paris. Ancien élève du Collège Stanislas et s’y étant constitué une partie de son réseau, il fréquente des lieux du VIe- restaurants, institutions et domiciles - qui constituent autant d’ancrages de l’élite dans la topographie parisienne. Sa correspondance témoigne de la vision d’un homme au cœur des réseaux de pouvoir, très bien informé, lucide sur le basculement de civilisation en cours.

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Conférence : "Le jardin du Luxembourg et le Sénat au coeur de la Grande Guerre

Conférence : "Le jardin du Luxembourg et le Sénat au coeur de la Grande Guerre

Le Palais du Luxembourg et son jardin vivent la Grande Guerre au rythme des événements nationaux. Les sénateurs, très concernés par l’effort de guerre, suivent l’action du gouvernement à la loupe. Si l’effervescence des travaux en commission et dans l’hémicycle est déjà bien connue, le quotidien des sénateurs l’est moins, entre la mobilisation en août 1914 et les événements protocolaires qui ponctuent le conflit à Paris.

Le jardin reste ouvert au public, qui s’accommode de la vue des fontaines protégées par des sacs de sable et de la « saucisse » postée près du bassin. Les enfants s’égayent dans les allées, la musique résonne dans le kiosque, la vie quotidienne des familiers du « Luco » tourne au ralenti. Une fois l’armistice signé, le Palais panse ses plaies en préparant le banquet Wilson, recense ses morts sur une plaque commémorative et célèbre la paix retrouvée en peinture.

Cet instantané se base sur les archives du Sénat, une institution touchée par la guerre, au cœur du 6e arrondissement.

 

Les conférences ont lieu dans la salle des mariages de la mairie du VIe arrondissement, 78 rue Bonaparte, Paris VIe, à 18 heures précises. Elles durent environ une heure et demie. L'entrée est libre, dans la limite des places disponibles: il n'est pas nécessaire de s'inscrire au préalable, mais les assistants sont priés d'émarger la feuille de présence qui circule.

 

 

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Conférence "Une personnalité du VIe arrondissement, le peintre Lucien Simon (1861-1945)", par Dominique Boyer

Conférence "Une personnalité du VIe arrondissement, le peintre Lucien Simon (1861-1945)", par Dominique Boyer

Des peintures de Lucien Simon figurent dans les plus grands musées du monde. Il fait partie d’un groupe de peintres à la charnière des xixe et xxesiècles, alors reconnus comme acteurs de la modernité. S’ils furent ensuite un peu négligés par les historiens et les critiques d’art, dont l’attention était retenue par les mouvements d’avant-garde, ils font l’objet depuis quelque temps d’un intérêt renouvelé.

Né rue Cassette, Lucien Simon fait ses études à l’école Bossuet et au lycée Louis-le-Grand, devient chef d’atelier de peinture à l’École nationale des beaux-arts, membre et président de l’Académie des beaux-arts. Souvent considéré comme peintre de la Bretagne, où il avait acquis une maison, il fut aussi le peintre de la société parisienne et de la vie familiale. Jamais très éloigné du jardin du Luxembourg, il y a réalisé une de ses œuvres les plus importantes : la décoration murale de l’escalier des commissions du Sénat. Son petit-fils, Dominique Boyer, présentera Lucien Simon et son œuvre dans son quartier natal.

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Conférence "Stéphane Tarnier, un combat pour la survie des mères et des enfants", par Nathalie Sage Pranchère

Conférence "Stéphane Tarnier, un combat pour la survie des mères et des enfants", par Nathalie Sage Pranchère

« Ses maîtres avaient pu lui dire : « Cela a toujours été ainsi et cela sera toujours » ; Michelet avait pu écrire au même moment : « L’amour est le frère de la mort ; chaque fois que la femme consent à l’union et cède au désir de l’homme, elle accepte de mourir pour lui… », Tarnier refusa de se soumettre. » (G. Mesureur)

Le 1er juin 1905, tout le Paris de l’obstétrique et de l’université est réuni au pied de la Clinique d’Assas pour dévoiler le monument à Stéphane Tarnier, l’homme qui mit toutes les ressources de son art au service des mères et des enfants. De Port-Royal à la Clinique d’Assas, la conférence retracera ce parcours exceptionnel et cet engagement sans faille pour la survie maternelle et infantile.

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Conférence: "La chapellerie à Saint-Germain-des-Prés dans la première moitié de l'époque moderne", par Tiphaine Gaumy

Conférence: "La chapellerie à Saint-Germain-des-Prés dans la première moitié de l'époque moderne", par Tiphaine Gaumy

Des guerres de Religion au début de l’âge classique, la chapellerie parisienne est une activité industrielle et économique importante, qui évolue à la faveur des conflits politico-religieux et du développement du commerce colonial. Cette industrie, bien présente dans le quartier parisien de Saint-Germain-des-Prés, y montre des traits spécifiques, en particulier dans le domaine juridique. Les chapeliers germanopratins, tels que Jacques Thireul, Martin Médelin, Jacques Collin ou Daniel Hélot, sont des exemples de la grande diversité que l’on trouve dans leur vie professionnelle ou privée. Les archives les concernant nous permettent d’évoquer toute la richesse de ce métier, à l’ombre de l’abbaye et de la foire Saint-Germain.

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Conférence: "L'Observatoire de Paris: astronomie dans la ville", par Nicolas Lesté-Lasserre

Conférence: "L'Observatoire de Paris: astronomie dans la ville", par Nicolas Lesté-Lasserre

L’Observatoire de Paris fait partie des grands monuments parisiens. Ce haut lieu de science voulu par Colbert est bien ancré dans la capitale. Il a même offert à sa ville, et à son pays, un méridien de référence : le méridien de Paris qui traverse le VIe arrondissement. En 350 ans d’existence et d’activité scientifique ininterrompue, l’Observatoire a dû s’accommoder des changements et de l’expansion de Paris, l’observation des cieux n’étant pas toujours compatible avec l’activité urbaine et son lot de nuisances. Sa situation enviée d’observatoire de la capitale aurait pu être un piège fatal si des solutions et compromis n’avaient pas été imaginés par les différentes générations d’astronomes.

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Conférence: "Au pays des mille et une boîtes...", par Jérôme Callais

Conférence: "Au pays des mille et une boîtes...", par Jérôme Callais

Bouquiniste quai de Conti depuis vingt-six ans, Jérôme Callais rappellera l'histoire de cet élément patrimonial unique au monde tant par son ancienneté que par son importance dans le paysage des quais parisiens des Ier, IVe, Ve, VIe et VIIe arrondissements. Comment et pourquoi des colporteurs des XVIIe et XVIIIe siècles sont devenus ces libraires en plein air, typiques des quais de Seine, que tous les Parisiens connaissent et que les touristes du monde entier viennent visiter ? Il nous soumettra quelques interrogations : quelles incidences ont les nouvelles technologies sur ce dernier petit métier de Paris ? quelle sera la place du bouquiniste dans ce futur toujours plus virtuel qui se prépare ?

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Conférence : "Mode et innovation : Paris, capitale du luxe au XVIIIe siècle"

Conférence : "Mode et innovation : Paris, capitale du luxe au XVIIIe siècle"

Comprendre la culture de consommation à l’origine du rayonnement parisien : croissance économique, essor des voyages, succès des biens de consommation de luxe et demi-luxe (des indiennes aux porcelaines en passant par le strass et le similor), adaptation et innovations marchandes. Le marché du luxe, précisément parce qu’il implique un renouvellement incessant des objets, porteurs de rêve et de lumière, entraîne l’essor des marchés de l’occasion, de l’ordinaire et du demi-luxe. Avec des exemples pris « rive gauche », on verra la diffusion des nouveautés non seulement parmi les élites, premières visées, mais aussi parmi les classes moins fortunées ; là gît la « culture de consommation » propre aux Lumières.

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Conférence : "Le lycée Fénelon, le plus ancien lycée de jeunes filles de Paris"

Conférence : "Le lycée Fénelon, le plus ancien lycée de jeunes filles de Paris"

Le lycée Fénelon est fondé en 1883, trois ans après la loi Camille Sée. L’ancien hôtel de Villayer du xviiie siècle, rue de l’Éperon, lui est affecté. Les lycées accueillent alors des élèves du jardin d’enfants au baccalauréat ; en 1912, on bâtit une annexe rue Suger pour les élèves des classes primaires. Les années de guerre connaissent évacuations et déménagements. Après-guerre, les classes préparatoires se développent, le lycée Montaigne, « petit lycée » de Louis-le-Grand, héberge les classes primaires de Fénelon puis, sans les fusionner, les sixièmes et cinquièmes. Les réformes se succèdent dans les années 1960 : disparition des classes primaires, création du collège unique, mixité. Les premiers jeunes gens entrent au lycée de 1972 à 1979.

Ce sont les programmes, la pédagogie, la discipline, les loisirs de ce premier siècle, qu’on évoquera grâce aux archives du lycée et aux témoignages d’anciennes.

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Conférence: "Souvenirs d'enfance - Le jardin du Luxembourg dans les années cinquante"

Conférence: "Souvenirs d'enfance - Le jardin du Luxembourg dans les années cinquante"

Au Jardin du Luxembourg le paysage ne change que lentement. Dans les années 1950, son aspect n’était guère différent de ce qu’il est aujourd’hui. En revanche, le public, les attractions, les curiosités, les confiseries, la convivialité et les règlements étaient autres. Michel Pastoureau, qui a fréquenté le Jardin deux ou trois fois par semaine pendant ses douze premières années, entre 1947 et 1959, évoquera ses souvenirs d’enfance, attirera notre attention sur ce qui a changé et ce qui n’a pas changé, puis, en historien, présentera quelques dossiers liés à l’histoire et à la symbolique de ce lieu.

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Un salon philosophique rue de Tournon au XXe siècle : les vendredis de Gabriel Marcel par Anne Mary

Un salon philosophique rue de Tournon au XXe siècle : les vendredis de Gabriel Marcel par Anne Mary
conservateur à la Bibliothèque nationale de France, avec les témoignages de Joël Bouëssée et de Miklos Vetö

Dès le milieu des années 1930, Gabriel Marcel reçoit chez lui de manière informelle jeunes étudiants en philosophie et penseurs confirmés, auxquels il propose des discussions autour d’un thème, d’un livre récemment paru ou de ses propres textes en cours d’élaboration. Ces réunions, connues sous l’appellation de « vendredis de la rue de Tournon », ont vu passer des personnalités comme Paul Ricoeur, Roger Arnaldez, Jeanne Parain-Vial, Jean-Pierre Faye, Michel Butor, mais aussi des étudiants restés anonymes ou des philosophes déjà reconnus. Elles ont permis de former des esprits à la philosophie, grâce à l’accent que mettait Gabriel Marcel sur l’interrogation et la réflexion à partir de l’expérience personnelle.

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Le jardin du Luxembourg et la Société centrale d’apiculture : 160 ans de vie commune par Thierry Duroselle

Le jardin du Luxembourg et la Société centrale d’apiculture : 160 ans de vie commune par Thierry Duroselle
président de la Société centrale d’apiculture

Le premier enseignement apicole à vocation nationale a été dispensé par Claude-Philibert Lombard dans les premières années de la Restauration. Cette idée fut reprise en 1854 puis en 1856 par Henri Hamet qui fonda alors la Société centrale d’apiculture. Il bénéficia de l’aide des pouvoirs publics, du ministère de l’Agriculture et de la Haute Assemblée. C’est ainsi que le général marquis d’Hautpoul, grand référendaire du Sénat, lui octroya une concession pour installer un rucher monumental dans la partie du jardin du Luxembourg dénommée la Pépinière. Il put y abriter ses différents modèles de ruches et y délivrer ses enseignements apicoles. Depuis cette époque, la relation entre le jardin et la société savante ne s’est jamais démentie malgré les nombreuses pages d’histoire dont certaines auraient pu lui être fatales.

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L’éclosion du protestantisme dans le VIe arrondissement et son extension dans Paris par Christiane Guttinger

L’éclosion du protestantisme dans le VIe arrondissement et son extension dans Paris par Christiane Guttinger
diplômée de l’Ecole du Louvre, co-auteur de Temples réformés et églises luthériennes de Paris

Le protestantisme parisien s'est affirmé précocement dans les limites de l'actuel VIe arrondissement, où se réunit en 1559 le premier synode national fondateur des églises réformées de France. Au XIXe siècle, un petit groupe de protestants de la rive gauche est à l'origine de l'édification du temple du Luxembourg, rue Madame, associé à la création d'écoles, préoccupations pédagogiques dont relevèrent également l'Institution Keller et l'École alsacienne. Aux XIXe et XXe siècles, les églises réformées et luthériennes de Paris édifièrent des lieux de culte, dont vingt-cinq actuellement en activité. L’auteur présente un inventaire illustré de ces édifices, patrimoine vivant très varié et méconnu.

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Napoléon raconté par les Académiciens des beaux-arts

Napoléon raconté par les Académiciens des beaux-arts
par Anne Jouffroy, historienne, ancienne rédactrice en chef de la revue Grandes Signatures, et Hélène Renard, correspondant de l'Institut, ancienne directrice de la webradio Canal-Académie.

Dans le premier volume de la collection « Les Académiciens racontent... Napoléon, l'intime et l'exceptionnel », les auteurs ont présenté les meilleurs textes rédigés par les plus grands académiciens de la fin du XVIIIe siècle à nos jours.
Pour cette conférence, elles proposent une projection d'œuvres d'art dues au talent d'artistes qui furent, eux aussi, académiciens. Peintres, sculpteurs, graveurs, architectes ont, en effet, à leur manière, raconté Napoléon. Certains sont célèbres (Canova, Gérard, Girodet, Gros, David...) ; d'autres mériteraient d'être mieux connus (Bosio, Houdon, Cartellier, Chaudet, Seurre...).
Portraits de la famille Bonaparte, sculptures et tableaux en majesté, monuments à la gloire de l'Empire, l'art a contribué à la légende napoléonienne, y compris après la mort de l'exilé de Sainte-Hélène.

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Pierre de l'Estoile, chroniqueur de Saint-André des Arts : comment être un honnête homme quand les assassins tiennent le pouvoir

Pierre de l'Estoile, chroniqueur de Saint-André des Arts : comment être un honnête homme quand les assassins tiennent le pouvoir
par Emmanuel Schwartz, conservateur en chef du patrimoine à l’École nationale des beaux-arts.

Pierre de l'Estoile, né rue de Tournon en 1546, mourut dans sa maison de la rue des Grands-Augustins en 1611. Il était voisin des princes et prélats Ligueurs qui voulurent prendre le pouvoir par la terreur. Ses Mémoires-Journaux, ses "baguenauderies" (notations décousues) offrent une chronique précise et personnelle de Paris, en particulier de la paroisse Saint-André-des-Arts, entre 1574 et 1611. L'Estoile, nourri des Essais de Montaigne, partisan d'Henri IV, fut un représentant de cette classe nouvelle d'officiers royaux, lettrés et juristes, qui affirma la notion d'État au milieu des massacres, en pleine guerre civile.

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Au jardin du Luxembourg. Que sont les petits métiers devenus ?

Au jardin du Luxembourg. Que sont les petits métiers devenus ?
par Claudette Joannis, conservateur en chef honoraire du patrimoine.

On ne peut se promener dans ce beau jardin sans évoquer toute la vie qui l’animait au XIXe siècle : nourrices au bonnet provincial conduisant de jeunes enfants avec leurs cerceaux, militaires en quête de bonne fortune, étudiants s’enfuyant à l’approche de la chaisière tandis qu’en été, le marchand de coco proposait sa boisson à la réglisse et que les enfants s’amusaient à faire tourner la roue du marchand de « plaisirs »...
Domaine de l’enfance, le jardin du Luxembourg, plus encore que celui des Tuileries ou des Buttes-Chaumont, offrait des distractions variées : chevaux de bois, voitures aux chèvres, plus tard remplacées par des ânes puis par des tricycles, chevaux hygiéniques, marionnettes... La liste est longue de tous ces petits métiers disparus qui animaient la rue et les jardins. Les distractions, les kiosques à jouets et à friandises toujours en place rappellent cet ancien temps.

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En quête de la tour de Nesle, XIXe-XXe siècles

En quête de la tour de Nesle, XIXe-XXe siècles
par Patrick Latour, conservateur en chef à la Bibliothèque Mazarine, et Valentine Weiss, conservateur en chef aux Archives nationales.

Édifiée au XIIIe siècle, la tour de Nesle est un des éléments de l’enceinte voulue par Philippe Auguste pour protéger Paris. Pendant quatre siècles, elle a connu de fréquents remaniements avant d’être finalement détruite en 1663 par l'architecte Louis Le Vau, qui bâtissait à son emplacement la Bibliothèque Mazarine.
C’est pourtant paradoxalement au XIXe siècle que la tour de Nesle connaît son heure de gloire en renaissant sous la plume, tant des archéologues et historiens parisiens, que des écrivains et artistes romantiques fascinés par les temps anciens. Quelle est la fiabilité de ces reconstitutions ? À quelles sources ont puisé les Bonnardot, Viollet-le-Duc, Dumas et autre Zévaco ? Quel est aujourd’hui l’état de nos connaissances sur ce lieu mythique du VIe arrondissement ? C’est à cette (en)quête que vous êtes conviés...

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Des flores médicinales : un parcours illustré dans le livre imprimé du XVe au XIXe siècle

Des flores médicinales : un parcours illustré dans le livre imprimé du XVe au XIXe siècle
par Philippe Galanopoulos, conservateur à la Bibliothèque interuniversitaire de santé.

À partir de la présentation et du commentaire de quatre « flores médicinales » anciennes, cette conférence a pour but de montrer, à grands traits, l’évolution des formes et des contenus de livres principalement destinés aux usages thérapeutiques et cosmétiques des plantes. Le parcours choisi mènera l’auditeur depuis la fin du Moyen Age jusqu'au début du XIXe siècle et permettra d’interroger la notion d’auteur, de poser la question de la représentation botanique en lien avec les techniques de la gravure, et de réfléchir au rapport de l’homme de science à l’inventaire du monde connu.

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Le marchand mercier Laurent Danet, fournisseur en œuvres d’art de Louis XIV.

Le marchand mercier Laurent Danet, fournisseur en œuvres d’art de Louis XIV.
par Stéphane Castelluccio, chargé de recherche au CNRS-HDR, centre André-Chastel UMR 8150.

Des années 1670 à sa mort en 1720, Laurent Danet s'installa rue Dauphine puis rue de Bourbon [Lille], afin de se rapprocher du faubourg Saint-Germain et de sa riche clientèle potentielle. Il proposait essentiellement des pièces de grand luxe et de collections, comme des tableaux, des vases de pierres dures, des porcelaines orientales, des laques, des girandoles, des bijoux... De telles marchandises de grande qualité n’étaient accessibles qu’à la haute société et il devint ainsi le plus important fournisseur de vases de pierres dures de Louis XIV, et comptait également parmi sa clientèle le Grand Dauphin et des princes étrangers, tel l’électeur Max-Emmanuel de Bavière. Un grand nombre des pièces vendues par Danet sont actuellement conservées au Louvre, à la Bibliothèque nationale et à Munich.

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Paris – Rio de Janeiro – Paris, l’itinéraire du peintre Nicolas-Antoine Taunay (1755-1830)

Paris – Rio de Janeiro – Paris, l’itinéraire du peintre Nicolas-Antoine Taunay (1755-1830)
par Claudine Lebrun-Jouve, historienne de l'art.

Né à Paris dans une famille d'orfèvres protestants, adepte des idées des Lumières, Nicolas Taunay, peintre de paysages, scènes de genre, religieuses et militaires, profite d'une mission artistique sollicitée par le roi du Portugal exilé à Rio de Janeiro, Don Joao VI, pour s’installer en 1816 au Brésil où il fonde l’académie des beaux-arts. Nostalgique et insatisfait, Taunay décide de revenir à Paris et d’y retrouver ses amis artistes, les bibliothèques, l'Institut dont il était membre depuis sa fondation. Mais à son retour, bien des choses ont changé... Il continue de peindre et d’exposer. Laissant une œuvre considérable, il meurt 35 rue de Vaugirard en 1830.

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Autour de l’Abbaye : histoire et petites histoires des prisons parisiennes, de l’Ancien Régime au XIXe siècle

Autour de l’Abbaye : histoire et petites histoires des prisons parisiennes, de l’Ancien Régime au XIXe siècle
par Catherine Prade, conservateur honoraire du musée national des Prisons.

Sous l’Ancien Régime, Paris ne compta jamais moins d’une dizaine de prisons intra-muros, civiles ou militaires, sans compter les maisons de force privées, où l’on distinguait les détenus selon qu’ils étaient argentés et bénéficiaient de la pistole, et les « pailleux » totalement démunis vivant sur la paille des cachots et nourris au « pain du roi ». La Révolution marqua à Paris la « résistible » envolée tant du nombre de prisonniers que du nombre de prisons : 1 400 personnes périrent dans les massacres de septembre 1792 ; à la prison de l’Abbaye, 240 personnes furent massacrées, 160 au couvent des Carmes ; en juin 1793, le palais du Luxembourg devint à son tour une prison ; en mars 1794 le nombre des détenus s’éleva à 4 800, au gré des lois qui marquèrent la Terreur. En l’an IV, différents rapports soulignèrent l’insalubrité totale des prisons, que les philanthropes de la Restauration se sont en vain efforcés de combattre.

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La maison au tison, histoire d’un immeuble du quartier de la Monnaie

La maison au tison, histoire d’un immeuble du quartier de la Monnaie
par Alexandre Thommes, ancien directeur général de banque, membre du bureau de la Société historique du VIe arrondissement.

Sur une parcelle aux dimensions mouvantes, là où s’élève l’immeuble du 50 rue Saint-André-des-Arts, plusieurs constructions se sont succédé depuis le Moyen Âge. L’histoire des vingt-cinq propriétaires successifs de la fin du XVe siècle illustre une constante de la vie du quartier. Au cours de ces six siècles, les bourgeois se sont substitués aux magistrats, eux-mêmes successeurs des nobles de la Cour du roi.

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Le jeu de paume à Paris : des origines à sa pratique aujourd’hui au jardin du Luxembourg

Le jeu de paume à Paris : des origines à sa pratique aujourd’hui au jardin du Luxembourg
par Jean-Marc Fontaine, Michel Bourgeois et Pascal Guerout.
Société de la longue paume de Paris

Les jeux de balle à la main, connus dès l'Antiquité, ont ensuite été pratiqués en France avec ferveur pendant des siècles, et plus particulièrement à Paris où l’on joue à la paume depuis le Moyen Age : c'était le sport français par excellence. Au fil du temps, il se divisa entre la courte paume qui se joue en salle et la longue paume qui se joue en plein air. La longue paume se jouait aux Champs-Élysées. Le transfert du terrain au jardin du Luxembourg sous le Second Empire s'est effectué à partir d'instructions précises de l'empereur Napoléon III lui-même. C’est ce même jeu de longue paume qui est toujours pratiqué aujourd’hui dans le jardin du Luxembourg.

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Laurent Terzieff, une vie pour le théâtre

Laurent Terzieff, une vie pour le théâtre
par Catherine Terzieff, sa sœur, et le journaliste éditeur, Antoine Spire.

Personnalité un rien « mythique », Laurent Terzieff avait adopté dès 1956 le quartier entre la rue du Dragon, l'église Saint-Germain-des-Prés et le boulevard Saint-Germain, il y fut fidèle jusqu'à sa disparition en 2010. Metteur en scène de théâtre et acteur, Terzieff commença sa carrière à l'occasion de l'ouverture du théâtre de France à l'Odéon en 1959 avec la pièce de Paul Claudel, Tête d'or, et la termina dans ce même théâtre de l’Odéon avec Philoctète inspiré de Sophocle, quelques mois avant sa mort. Et, comme si sa carrière devait s'inscrire dans ce VIe arrondissement, dont une place porte désormais son nom, il joua au Vieux-Colombier et créa une bonne partie de ses pièces au Lucernaire, son « laboratoire » comme il aimait l'appeler. Il monta et joua quelque 62 pièces et participa à 35 films. Personne ne fut plus soucieux de donner sens à sa vie et de transcender l'ordinaire des hommes. Sa sœur Catherine présentera ce « passeur », ses choix de pièces, son goût pour la poésie, son exigence culturelle.

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La tour nord de Saint-Sulpice : une entreprise familiale

La tour nord de Saint-Sulpice : une entreprise familiale
par Georges Brunel, conservateur général honoraire du patrimoine

Architecte du comte de Provence, Jean-François Chalgrin veillait sur le palais du Luxembourg. Le curé de Saint-Sulpice, M. de Terssac, lui ayant confié en 1777 l’achèvement de la façade de l’église, Chalgrin commença par la tour nord. Il en rebâtit l’extérieur et aménagea au dedans la chapelle des baptêmes. La décoration revint aux sculpteurs Simon Boizot et Honoré Guibert. Ces artistes habitaient tous le quartier et tous étaient apparentés : Guibert était le beau-frère de Joseph Vernet, Chalgrin son gendre et Boizot le gendre de Guibert. La tour nord de Saint-Sulpice n’est pas seulement une réussite artistique et le chef-d’œuvre du Louis XVI religieux mais aussi le témoignage d’une vie de quartier et d’une vie de famille.

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Une grande figure de la musicologie : Norbert Dufourcq

Une grande figure de la musicologie : Norbert Dufourcq
par Catherine Massip, conservateur général honoraire à la Bibliothèque nationale de France

Norbert Dufourcq (1904-1990), professeur d'histoire de la musique au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, a formé plusieurs générations de musicologues et d'interprètes. Le VIe arrondissement a été au cœur de ses activités. Spécialiste de l'orgue et de la musique française des XVIIe et XVIIIe siècles, il a véritablement fondé ce champ de recherches en créant chez l'éditeur Alphonse Picard la revue Recherches sur la musique française classique (1960-2003) et la collection « La Musique en France sous les rois Bourbons ». Il recevait chez lui rue Cassette ses étudiants et organisait des réunions amicales encore vivantes dans leur mémoire. Après le Conservatoire national, il devait s'investir avec passion dans la direction du tout neuf conservatoire du VIe arrondissement.

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Qui se souvient d’Albert Cossery ?

Qui se souvient d’Albert Cossery ?
par Frédéric Andrau, journaliste et écrivain

Soixante ans dans une chambre d’hôtel du VIe arrondissement de Paris, huit livres publiés, des années à donner l’impression de ne rien faire, un détachement absolu de tout bien matériel... Voilà comment pourrait se résumer la longue existence d’Albert Cossery, mais ce serait sans compter avec l’indélébile empreinte que l’écrivain égyptien a laissée dans la littérature française, dans le monde des lettres en général et à Saint-Germain-des-Prés, en particulier.
Né au Caire en 1913, l’écrivain égyptien arrive à Paris en 1947, choisit le quartier de Saint-Germain-des-Prés, lieu de loisir et de liberté, où se rencontrent écrivains, musiciens et artistes. Il élit domicile à l’hôtel La Louisiane, fréquente Les Deux Magots, le Flore et la Brasserie Lipp. Marginal discret, d’une élégance irréprochable, déambulant du boulevard Saint-Germain au jardin du Luxembourg, Monsieur Albert a profondément marqué tous ceux qui l’ont lu et rencontré.

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Vivre la Grande Guerre dans le VIe, témoignage de la Société historique

Vivre la Grande Guerre dans le VIe, témoignage de la Société historique

Au moment où est déclarée la Guerre de 1914-1918, la Société historique du 6e arrondissement est une institution jeune, créée en 1898 par Félix Herbet, maire nommé de l’arrondissement, et Charles Saunier, et rassemble de nombreux adhérents dynamiques et actifs. Au cours de cette tragique période, elle est profondément affectée dans son organisation et son fonctionnement. Son Bulletin témoigne des épreuves subies par la population, des destructions de ses monuments et de la façon dont ses membres participent à l’immense effort accompli par la population et les institutions de l’arrondissement : solidarité et aide (nourriture, habillement, travail, soins) aux blessés, aux réfugiés du Nord, de Belgique et d’Alsace-Lorraine, et aux habitants réduits au chômage ainsi que du soutien moral et matériel apporté aux soldats du front.

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Un salon philosophique rue de Tournon au XXe siècle : les vendredis de Gabriel Marcel par Anne Mary, conservateur à la Bibliothèque nationale de France, avec les témoignages de Joël Bouëssée et de Miklos Vetö

Un salon philosophique rue de Tournon au XXe siècle : les vendredis de Gabriel Marcel par Anne Mary, conservateur à la Bibliothèque nationale de France, avec les témoignages de Joël Bouëssée et de Miklos Vetö

Dès le milieu des années 1930, Gabriel Marcel reçoit chez lui de manière informelle jeunes étudiants en philosophie et penseurs confirmés, auxquels il propose des discussions autour d’un thème, d’un livre récemment paru ou de ses propres textes en cours d’élaboration. Ces réunions, connues sous l’appellation de « vendredis de la rue de Tournon », ont vu passer des personnalités comme Paul Ricoeur, Roger Arnaldez, Jeanne Parain-Vial, Jean-Pierre Faye, Michel Butor, mais aussi des étudiants restés anonymes ou des philosophes déjà reconnus. Elles ont permis de former des esprits à la philosophie, grâce à l’accent que mettait Gabriel Marcel sur l’interrogation et la réflexion à partir de l’expérience personnelle.

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Le jardin du Luxembourg et la Société centrale d’apiculture : 160 ans de vie commune par Thierry Duroselle, président de la Société centrale d’apiculture

Le jardin du Luxembourg et la Société centrale d’apiculture : 160 ans de vie commune par Thierry Duroselle, président de la Société centrale d’apiculture

Le premier enseignement apicole à vocation nationale a été dispensé par Claude-Philibert Lombard dans les premières années de la Restauration. Cette idée fut reprise en 1854 puis en 1856 par Henri Hamet qui fonda alors la Société centrale d’apiculture. Il bénéficia de l’aide des pouvoirs publics, du ministère de l’Agriculture et de la Haute Assemblée. C’est ainsi que le général marquis d’Hautpoul, grand référendaire du Sénat, lui octroya une concession pour installer un rucher monumental dans la partie du jardin du Luxembourg dénommée la Pépinière. Il put y abriter ses différents modèles de ruches et y délivrer ses enseignements apicoles. Depuis cette époque, la relation entre le jardin et la société savante ne s’est jamais démentie malgré les nombreuses pages d’histoire dont certaines auraient pu lui être fatales.

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Lire du bout des doigts: les aveugles, de Valentin Haüy à nos jours

Lire du bout des doigts: les aveugles, de Valentin Haüy à nos jours
par Noëlle Roy, conservatrice du musée Valentin-Haüy, responsable de la bibliothèque patrimoniale Valentin-Haüy

La prise en charge de la cécité est précoce en France : fondation vers 1260 de l’hospice des Quinze-Vingts pour les aveugles, ouverture en 1785 d’une école dirigée par Valentin Haüy, conceptualisation entre 1821 et 1825 d’un codage tactile de l’écriture par Louis Braille. Le musée Valentin-Haüy, lorsqu’il est fondé en 1886, a pour ambition de montrer comment le braille transforme la vie des personnes privées de vue.
Depuis deux siècles, les progrès considérables des technologies, en particulier numériques, ont accru les possibilités de compenser le manque de vision et l’autonomie des personnes déficientes visuelles. Parallèlement, une approche renouvelée de l'histoire de la cécité et des aveugles s’attache à récuser le modèle déficitaire du handicap et à promouvoir un point de vue positif sur la différence.

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L'Eglise millénaire, des confins de l'Europe au coeur de Paris

L'Eglise millénaire, des confins de l'Europe au coeur de Paris
par Mgr Borys Gudziak, évêque de l’Éparchie ukrainienne Saint-Volodymyr-le-Grand de Paris

Établie dans le VIe arrondissement de Paris depuis 1943, l’Église gréco-catholique ukrainienne est l’une des plus grandes parmi les vingt-trois Églises catholiques orientales. Son unité avec Rome lui a valu quarante-trois années de persécutions sous le régime soviétique, ce qui a fait d’elle le plus grand corps religieux clandestin du XXe siècle. Forcés à émigrer pendant la répression communiste ainsi que pendant les crises qu’a traversées l’Ukraine depuis les années 1990, les gréco-catholiques ukrainiens continuent aujourd’hui à témoigner de leur foi en France. Au cœur du quartier Saint-Germain, la cathédrale Saint-Volodymyr est leur principal centre spirituel, ainsi qu’un lieu d’activités civiles, culturelles et caritatives.

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Terrains et bâtiments pour l'enseignement: l'Institut Sainte Geneviève, rue d'Assas

Terrains et bâtiments pour l'enseignement: l'Institut Sainte Geneviève, rue d'Assas
par Valérie-Noëlle Jouffre, Recherches et Études Appliquées

Vers 1850, le no64 de la rue d’Assas, constitué de terrains issus de l’enclos des Chartreux démembré sous la Révolution, devient la propriété d’Antoine Séguin. Il y accueille un établissement d’enseignement et pensionnat de jeunes filles, le cours Duchemin. Ses héritiers conservent cette destination. En 1899, lui succède le cours Valton, société civile, qui fusionne en 1966 avec l’institut normal Sainte-Geneviève fondé en 1913 pour former les institutrices des écoles primaires du diocèse de Paris. Actuellement, l’Institut Sainte-Geneviève, placé sous la tutelle de la Société des Filles du Cœur de Marie, comprend une école, un collège, un lycée et une filière d’arts appliqués. Au cours de quelque cent cinquante ans, la croissance de l’établissement a nécessité une forte densification des constructions. L’histoire de la parcelle et de ces bâtiments témoigne à la fois de l’évolution de l’enseignement et du dynamisme de ses occupants successifs.

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L’éclosion du protestantisme dans le VIe arrondissement et son extension dans Paris par Christiane Guttinger, diplômée de l’Ecole du Louvre, co-auteur de Temples réformés et églises luthériennes de Paris

L’éclosion du protestantisme dans le VIe arrondissement et son extension dans Paris par Christiane Guttinger, diplômée de l’Ecole du Louvre, co-auteur de Temples réformés et églises luthériennes de Paris

Le protestantisme parisien s'est affirmé précocement dans les limites de l'actuel VIe arrondissement, où se réunit en 1559 le premier synode national fondateur des églises réformées de France. Au XIXe siècle, un petit groupe de protestants de la rive gauche est à l'origine de l'édification du temple du Luxembourg, rue Madame, associé à la création d'écoles, préoccupations pédagogiques dont relevèrent également l'Institution Keller et l'École alsacienne. Aux XIXe et XXe siècles, les églises réformées et luthériennes de Paris édifièrent des lieux de culte, dont vingt-cinq actuellement en activité. L’auteur présente un inventaire illustré de ces édifices, patrimoine vivant très varié et méconnu.

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Les Incurables : fonctionnement d’un établissement hospitalier à la lisière de Saint-Germain-des-Prés dans la seconde moitié du XVIIIe siècle

Les Incurables : fonctionnement d’un établissement hospitalier à la lisière de Saint-Germain-des-Prés dans la seconde moitié du XVIIIe siècle

Peu connu des historiens, l'hôpital des Incurables de Paris [hôpital Laennec] occupe pourtant, dès sacréation en 1634 et durant toute l'époque moderne, une place essentielle au sein du réseau hospitalier parisien. Implanté au cœur de Saint-Germain-des-Prés, l'hôpital des Incurables est un espace ouvert, dans lequel gravitent malades, soignants, bienfaiteurs, administrateurs, mais aussi locataires et fournisseurs. Il structure, au fur et à mesure de sa construction et de son développement, la vie et le développement du quartier. À travers l'étude de cet établissement transparaissent la modernisation médicale, la puissance des élites parisiennes, le début d'une administration hospitalière, mais aussi la vitalité économique et l'organisation sociale des marchands et artisans des rues alentour.

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